Il est un homm e ici que l'on nomme Verlaine
Il est sur le départ, un chalutier sans doute
Un voyageur ailé qui doit tracer sa route
Le Beau aventurier, Rimbaud pour le nommer
Rêve haut, rêve épicé
Verlaine rêve de laine
Tricot, tricot de peau
De laine donne à Rimbaud
Mais notre voyageur attendra sans relâche
Que l'ivresse l'apaise dans sa transe de grâce
Que quelque cygne accourt, que quelque chose lâche
Car il est un chemin dont Dieu brouille la trace
Alors l'homme Verlaine écrit sur les nuages
Qui passent dans le ciel et qui s'en vont là-bas
Le vent faiseur d'histoires, ces merveilleux nuages
Qui fait que Rimbaud vient changeant le mal en bien
Car il est des nuages au-delà de nous- mêmes
Où l'amour idéal n'est pas qu'une utopie
Où il n'y a pas de mal à dire que l'on s'aime
Et à ce que tu viennes me baiser dans un lit
Tu me reconnaîtras parmi mille visages
Ton poète maudit, ton rebelle adoré
Celui qui t'aidera dans tes transes voyages
Expériences aux limites par les Dieux transcendées
Que tu ne trembles plus du fond de tes nuits blanches
Quand les larmes se fondent à la douleur d'aimer
Et que tu sais très bien qu'en étant à côté
Moi je veux que tu vives et c'est te protéger
Des démons de l'enfer où la lame se ferre
Dans tes veines si bleues au rouge vermillon
Où la corde lacée autour de ton beau cou
Fait que par un beau jour tu n'es plus parmi nous
Non !
Non !
Non !
Non !
Parce que tes longs sanglots du côté de la mer
Sont dangereux pour moi, moi qui t'aime si fort
Il y va de ta vie, il y va de ma mort
Et je déchirerai tous les draps des frontières
Pour
Venir
Dans
Tes bras
De-
-venir
Ton
Amant...
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