1. Les Parents Nous sommes tes Grands-Parents, Moi - Mourir aux fleuves barbares. Nous sommes tes Grands-Parents Moi - Aller où boivent les vaches. Nous sommes tes Grands-Parents ; Moi - Ah ! tarir toutes les urnes ! 2. L'esprit Éternelles Ondines, Moi - Non, plus ces boissons pures, 3. Les amis Viens, les vins vont aux plages, Gagnons, pèlerins sages Moi - Plus ces paysages. J'aime autant, mieux, même, 4. Le pauvre songe Peut-être un Soir m'attend Si mon mal se résigne Puisque c'est pure perte ! 5. Conclusion Les pigeons qui tremblent dans la prairie, Mais fondre où fond ce nuage sans guide, Mai 1872 |
- Autographe donné par Arthur à Jean-Louis Forain, passé dans la collection
Louis Barthou. Texte du manuscrit autographe de la Bibliothèque Nationale (ancienne collection Barthou).
- Il existe deux autres versions. Une copie probablement donnée par Arthur à Verlaine, aujourd'hui dans la collection Pierre Bérès.
Une autre copie, divisée en deux parties : les trois premières parties du poème, sans titres, sont dans l'ancienne collection du libraire Ronald Davies,
qui l'avait probablement acheté à Vannier ; les parties 4 et 5 qui ont transité du libraire Heck, de Vienne, au collectionneur suisse
Martin Bodmer, en passant par Stefan Zweig, aujourd'hui à la Bibliotheca Bodmerania à Cologny, Genève.
- Première publication dans La Vogue n° 7, 7 juin 1886.