Depuis huit jours, j'avais déchiré mes bottines Bienheureux, j'allongeai les jambes sous la table - Celle-là, ce n'est pas un baiser qui l'épeure ! - Du jambon rose et blanc parfumé d'une gousse Arthur Rimbaud Octobre 70 |
- Ce cabaret a bien existé. Il a été retrouvé par le poète belge Robert Goffin (Sur les traces d'Arthur Rimbaud, le Sagittaire,
Bruxelles, 1934). Il s'appelait en réalité la Maison verte, car tout était peint en vert, y compris les meubles. Il se trouvait à l'angle
de ce qui est aujourd'hui la place Émile Buisset et de la rue Léopold à Charleroi. Il devint ensuite un hôtel avec une "salle Arthur Rimbaud" dédiée au poète.
Dans les années 70, on y ouvrit un restaurant appelé "Le Rimbaud" et une plaque commémorative fut placée sur la façade pour rappeler
la visite du poète à cet endroit. L'immeuble comprend aujourd'hui divers établissements commerciaux. La plaque a disparu.
(Source : La Belgique en cent coups d'oeil, par Pierre Stéphany, Lannoo Uitgeverij, 2006).
Ce poème relate l'entrée du jeune Arthur Rimbaud à Charleroi. Il est venu à pied de Charleville d'où il a fugué afin de trouver de l'embauche comme journaliste au Journal de Charleroi,
dont le directeur était le père d'un de ses amis. Pour l'anecdote, il n'y travaillera qu'un jour, étant mis à la porte suite à un dîner
durant lequel il fut particulièrement grossier. Mais Rimbaud aurait écrit plusieurs poèmes dans sa petite chambre de Charleroi.
(Source : Le Cabaret Vert ferme les portes de la mémoire, par B.B., dhnet.be, 17/08/2001)
- Texte du recueil confié à Paul Demeny, fac-similé Messein.
- Première publication dans La Revue d'aujourd'hui, 15 mars 1890.