1 L'eau claire ; comme le sel des larmes d'enfance, l'ébat des anges ; - (Non)... le courant d'or en marche, 2 Eh ! l'humide carreau tend ses bouillons limpides ! Plus pure qu'un louis, jaune et chaude paupière 3 Madame se tient trop debout dans la prairie leur livre de maroquin rouge ! Hélas, Lui, comme 4 Regrets des bras épais et jeunes d'herbe pure ! Qu'elle 5 Jouet de cet oeil d'eau morne, je n'y puis prendre, Les roses des roseaux dès longtemps dévorées ! Mon canot toujours fixe ; et sa chaîne tirée au fond de cet oeil d'eau sans bords , - à quelle boue ? A |
- Texte de l'autographe de l'ancienne collection Lucien-Graux, ayant appartenu à Verlaine.
- Autre manuscrit contenant quelques variantes, réapparu en 2004, dans les papiers des descendants de la femme de Verlaine, la famille Mauté,
sous le titre "D'Edgar Poe - Famille maudite."
- Premières publications dans L'Ermitage, 19 septembre 1892, pour les parties 4 et 5 puis dans "Arthur Rimbaud. Poésies complètes",
Vanier, 1895, pour le texte définitif.